vendredi 20 janvier 2012

INVITATION CONFÉRENCE 24 JANVIER DROIT DE VOTE DES ÉTRANGERS
Le Collectif Aubois pour le droit de vote des étrangers

vous invite

à une conférence 
sur le droit de vote des étrangers (non ressortissants de pays de l’Union européenne) aux élections locales 

mardi 24 janvier 2012 à 19h30

à la Mairie de Sainte-Savine (grand salon)

avec Vincent Rebérioux, vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme

INVITATION CONFÉRENCE 24 JANVIER DROIT DE VOTE DES ÉTRANGERS
Le Collectif Aubois pour le droit de vote des étrangers

vous invite

à une conférence 
sur le droit de vote des étrangers (non ressortissants de pays de l’Union européenne) aux élections locales 

mardi 24 janvier 2012 à 19h30

à la Mairie de Sainte-Savine (grand salon)

avec Vincent Rebérioux, vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme

Face à la répression,
la solidarité est une arme


Lors de la manifestation du 28 octobre 2010 contre la réforme des retraites, qui réunissait des milliers de personnes à Charleville, des incidents ont éclatés suite à des provocations par les forces de police qui devaient protéger le local de l'UMP.
Au mépris du pouvoir face aux revendications des travailleurs attachés à leur régime de retraites s'est ajoutée la provocation de la présence musclée des policiers et des jets de lacrymogènes en direction des manifestants parmi lesquels se trouvaient des citoyens de toutes générations confondues.
C'est dans ce contexte qu'un certain nombre de participants ont eu une réaction d'indignation et de colère.
Le 15 décembre 2010 au petit matin, 8 personnes ont été interpellées à leur domicile ou sur leur lieu de travail de manière brutale par un escadron de forces de l'ordre.
Convoqués au tribunal pour un procès indigne le 27 janvier 2011, les 8 manifestants ont été condamnés à des peines allant d'un TIG à un an de prison pour l'un d'entre eux.
Cette arrestation et ce procès étant basés sur une vidéosurveillance illégale, les inculpés et le comité que les soutient refusent cette condamnation.
Un procès en appel a lieu le 26 janvier au tribunal de Reims.
Nous, Comité de solidarité et de soutien aux inculpés, dénonçons ces méthodes et exigeons l'abandon des poursuites judiciaires pour tous les inculpés.
Aujourd'hui où l'on constate en France une répression croissante contre tout mouvement qui s'oppose au pouvoir en place, il est de notre devoir de résister.
Plus que jamais le soutien de tous les citoyens est indispensable pour obtenir une justice loyale. 

Tous ensemble pour soutenir les inculpés
le 26 janvier 2012
au tribunal de Reims
à partir de 13 h 00.


Départ groupé pour Reims au départ de Charleville : rendez vous à 11 h 00 au parc des expositions

Le comité de solidarité et de défense des inculpés est composé de citoyens de toutes opinions ainsi que des organisations suivantes :

Ø CRO (collectif de résistance ouvrière).
Ø Ligue des Droits de L'homme
Ø Attac 08
Ø Association anciens Lenoir et Mernier- LCAB
Ø Association des anciens salariés Thomé Génot
Ø Union locale CFDT Bogny/Meuse-Monthermé
Ø  Union locale CGT du canton de Monthermé
Ø  Fédération CGT de la métalurgie
Ø UD CFTC métallurgie
Ø   CGT hospitalier
Ø Cheminot CGT
Ø CGT-FAPT (Poste et télécommunication)
Ø CGT de la CPAM des Ardennes
Ø  SNU ipp syndicat de la FSU
Ø UNSA personnel Mairie de Charleville et CCS.
Ø SUD Rail
Ø  Solidaire 08
Ø NPA 08
Ø POI 08,
Ø MRC 08
Ø Fédération du PCF
Ø PG 08
Ø Fédération du PS
Ø Europe Écologie Les Verts
Ø FCPE 08


Pour rejoindre le comité de défense : Cro08@free.fr
Pour faire un don : Chèque a l’ordre de CARPA Envoyer à : Ligue des droits de l’homme BP246
08103 Charleville-Mézières.


Tunisie, Egypte, Libye, bientôt la démocratie ?

Depuis le début des législatives, le 28 novembre 2011, l’Egypte écrit une nouvelle page de son histoire.

Tandis que le 3ème et dernier tour a débuté depuis une semaine dans le dernier tiers du pays, les résultats des deux premières phases de l’élection montrent une large domination de la mouvance islamiste. Frères musulmans en tête.

Cette montée islamiste sur fond de violences entre civils et forces armées soulève une interrogation: un an après le soulèvement arabe où en sont les peuples égyptien, tunisien et libyen dans leur transition démocratique?

Des revendications

Retour sur les faits. Sous l’impulsion de la révolte tunisienne, le monde arabe a offert  aux occidentaux l’occasion d’admirer et d’encourager une population capable de se lever d’un seul homme pour revendiquer sa liberté.

Courant 2011, sous les slogans pacifiques des manifestants et les tirs des forces armées, trois pays arabes se sont ainsi vus libérés de leurs dictateurs:

-          Le 14 janvier 2011, la Tunisie a précipité la chute de Zine el-Abidine Ben Ali au terme d’un mois de manifestations pacifiques généralisées dans tout le pays, mettant ainsi fin à 24 années de règne sans partage.

-          L’Egypte, ensuite, s’est soulevée le 25 janvier pour chasser Hosni Moubarak, détenteur du pouvoir depuis 30 ans, le 11 février après 18 jours de contestations.

-          La Libye, enfin, a connu le dénouement le plus sanglant. Suite à des émeutes contre le régime de Mouammar Kadhafi, le 15 février 2011, le pays est plongé dans une guerre civile. Le 17 mars, la résolution 1973 autorisant une intervention militaire internationale est votée par les Nations Unies. La Ligue Arabe ainsi soutenue par la coalition menée par les États-Unis, la France et la Grande Bretagne, passe à l'offensive en bombardant des objectifs militaires libyens. Kadhafi est tué le 20 octobre à Syrte, dernier bastion tenu par ses partisans.

En résumé, trois pays ; un espoir. Celui d’être libre. Et de profiter de la liberté la plus primaire c’est-à-dire avoir accès à l’emploi dans un pays comme la Tunisie par exemple, où 60% des jeunes diplômés sont au chômage. Mais également accéder à l’éducation, à la santé, au logement ou encore avoir la possibilité de s’exprimer librement dans un pays comme la Libye, où il est stipulé dans le Code pénal  que des personnes exerçant, même pacifiquement, leur droit à la liberté d’expression et d’association sont passibles de la peine de mort.

Et après ?

Mais un an après les départs d’Ali, Moubarak et Kadhafi, qu’en est-il ?

En Tunisie, par exemple, il y a des paroles et des actes qui se veulent rassurants.

Moncef Marzouki  et Hamis Jebali, les nouveaux hommes forts assurent publiquement que la coalition entre le parti de gauche et le parti islamiste Ennahda se fera dans le respect des droits de l’Homme.
Un ministère des droits de l’Homme a d’ailleurs été créé et une nouvelle constitution devant assurer de nouveaux principes fondamentaux est prévue d’ici la fin de l’année.

Par ailleurs, la société tunisienne et les nombreux partis politiques osent désormais s’exprimer publiquement et prennent activement part au débat public. Parallèlement, la presse bénéficie d’une plus grande liberté d’expression.

D’autres actes significatifs et positifs, nous l’espérons, ne tarderont pas à suivre.

Mais il y a aussi des faits. Plus sombres.

Le 5 janvier, un tunisien a tenté de s’immoler par le feu dans la région de Gafsa, l’une des plus défavorisées du pays, lors d’une visite des ministres des affaires sociales, de l’emploi et de l’industrie. Ce père de trois enfants âgé de 48 ans appartenait à un groupe de chômeurs qui faisait un sit-in devant le gouvernorat de Gafsa depuis plusieurs jours.

En Egypte, Amnesty International dénonce des violations des droits de l’homme par le pouvoir militaire en place. Ces violations seraient pires par certains aspects que sous le régime de l’ex-président. Dans son rapport, l’association met également en garde contre des restrictions à la liberté d’expression.

En Libye, le Conseil National de la résistance (CNT) rédige actuellement une nouvelle constitution et organise les élections. Celui-ci a placé au centre de ses préoccupations des actions visant à faire avancer le pays telles que la mise en place d'un ministère des infrastructures pour relancer l'économie, ou encore la création d'un ministère de l'hydraulique pour l'acheminement de l'eau.

Mais la situation est bouillonnante. Le rapport de l’ONG anglaise critique les autorités par intérim pour le manque de contrôle exercé sur les brigades armées qui ont participé à la chute de Kadhafi ou pour l'absence de procès de quelque 7 000 personnes détenues dans des centres de fortune tenus par des brigades. Ce contexte fragile fait craindre à Moustapha Abdeljalil, président du CNT, une nouvelle guerre civile.

Quelques progrès visibles donc avec, entre autres, l’avènement d’une plus grande liberté de la presse en Tunisie mais beaucoup d’inquiétudes aussi.
Le scénario iranien de 1978 est encore frais dans les mémoires. Il serait inacceptable de laisser de nouveaux Khomeyni monopoliser les rênes du pays au détriment de la population. La montée islamiste ne doit pas non plus balayer la révolution et imposer une dictature consentie du sacré.

Un vaste chantier

Nous restons donc sur nos gardes même si nous sommes conscients que la transformation des sociétés arabes sera longue. Le processus démocratique est un mécanisme long à se mettre en place car il implique de bousculer les mentalités et de restructurer un ancien système bien rodé. La première chose semble aisée à acquérir dans le contexte actuel : déterminées, les sociétés arabes exigent et attendent un véritable changement de la part du prochain gouvernement. Elles se sont battus une première fois et n’hésiteront pas à rebattre le pavé pour ne pas laisser échapper la révolution de leurs mains.

Mais pour le deuxième point, il faudra s’armer de patience et maintenir intact l’espoir des premiers jours de révolution. Comme le disait le journaliste égyptien Khaled Al Khamissi : « la révolution n’est pas terminée, elle ne fait que commencer ». Aucune lutte ne peut être gagnée avec l’attitude défaitiste du pessimiste.

Nous croyons donc profondément aux changements démocratiques qui peuvent avoir lieu dans ces pays et encourageons les populations yéménite, syrienne et bahreïnienne qui, à l’heure où nous rédigeons ces lignes, payent de leur sang cette lutte pour la liberté.

Pour leur ténacité, leur courage et leur détermination face au régime répressif en place, ils suscitent notre plus grande admiration et notre profond respect. Et forment un beau modèle pour notre jeunesse.

Andréa KPENOU

dimanche 8 janvier 2012

ILLEGAL

« attac08 fait son cinéma »
 rencontres-débats autour du cinéma alternatif et militant
présente “ILLEGAL
en collaboration avec la CIMADE et
avec le soutien de la
Ligue des Droits de l'Homme 08
Un drame réalisé par Olivier Masset-Depasse.    durée : 90 min.

Après huit ans de clandestinité en Belgique, Tania, une immigrée russe, et son fils, un adolescent de 14 ans, essaient de vivre normalement malgré le risque permanent d'un contrôle de police. Elle travaille et l'enfant va à l'école. Un jour, Tania est arrêtée et enfermée dans un camp de rétention, dans l'attente de son expulsion. Elle n'a plus qu'un seul but : préserver l'avenir de son fils.
Jeune réalisateur belge révolté par la politique répressive de son pays à l'encontre des clandestins, Olivier Masset-Depasse a longuement enquêté sur les centres de rétention administrative, appellation inoffensive pour désigner une réalité accablante.
Le film a reçu le « Valois du meilleur film » au Festival du film francophone de 2010,  le Prix du public mondial, parrainé par TV5 Monde, le Prix de la meilleure actrice et du meilleur second rôle féminin aux Magritte 2011.

Mardi 24 Janvier 2012 à 20 h 00
au Métropolis de Charleville-Mézières

A l’issue de la projection, un débat sera proposé avec
  Antoine Decourcelle et Annette Hureaux de la CIMADE

Le cinéma attac, un « rendez-vous » pour enrichir la réflexion sur le monde actuel, ouvrir le débat et promouvoir des films militants et peu diffusés. Ces créations cinématographiques singulières  pour leur approche des enjeux sociaux et politiques associent culture et engagement citoyen.   Prix de la séance : 5 €
Les inculpés vous adressent tous leurs remerciements pour l’action engagée en leur faveur. Et à l’occasion de la nouvelle année, ils tiennent a vous adresser une bonne et heureuse année 2012.
En 2012 l’action continue, notamment avec le jugement du 26 janvier ou la mobilisation de tous sera plus que jamais nécessaire.
A cette occasion une réunion du comité de défense aura lieu levendredi 13 janvier à 18H00, salle du RDC de l’ancienne mairie de Mohon.

mercredi 4 janvier 2012

AG Vendredi 09 décembre 2011

Ligue des droits de l'Homme Toujours à pied d'œuvre !
L'ASSEMBLÉE générale de la section carolomacérienne fut l'occasion de rappeler le rôle majeur qu'entend toujours jouer la Ligue des droits de l'Homme (LDH) lorsque ces droits sont en danger, que ce soit dans le domaine social ou économique.
Battant le pavé lors de la forte contestation par rapport au projet de réforme des retraites, la LDH estime, par la voix de son président Satilmis Yediren, que « chacun doit vivre décemment de sa retraite et qu'il convient de respecter un partage équitable des richesses ».
Les suites judiciaires de la manifestation du 28 octobre 2010 et la création du comité de soutien aux huit manifestants interpellés furent l'occasion pour la Ligue de faire entendre sa voix à l'intérieur du collectif.
« Nous ne remettons pas en cause le fonctionnement de la justice, mais avons été particulièrement choqués de la manière dont les manifestants ont été interpellés. La présomption d'innocence fut bafouée », ajoutait le président.
Ce sujet a mis en avant l'utilisation de la vidéosurveillance pour laquelle les ligueurs envoient un message fort.
« Nous sommes farouchement opposés à l'utilisation de ce procédé qui nuit à la liberté individuelle. Dans le cadre du procès des manifestants, la vidéo présentée avait un caractère illégal », prévenait le président s'appuyant sur l'avis de Jean-Claude Vitran, trésorier national et spécialiste des libertés et des nouvelles technologies, venu animer une discussion en avril dernier.
Libertés et nouvelles technologies
Dans un autre domaine, en collaboration avec la Libre pensée, la LDH mène actuellement campagne pour la réhabilitation des « fusillés de 14/18 pour l'exemple ».
« Nous avons interpellés les élus à ce sujet et organiserons une conférence de presse en février 2012», ajoutait Satilmis Yediren.
La semaine du commerce équitable et la question palestinienne furent également quelques sujets dont la LDH ne put passer sous silence.
En fin de réunion, le président fut confirmé dans ses fonctions.
Il sera soutenu dans sa tâche par Patrick Lambert, secrétaire, et Yvette Lambert, trésorière.
Cette dernière fut également désignée déléguée régionale, aux côtés de Franck Mohimont qui préside également la section régionale.
Pour les services rendus depuis cinquante ans, Jean-Claude Vion, a été proposé comme président d'honneur de la section.
Contact : Ligue des droits de l'Homme - BP 246 - 08103 Charleville-Mézières Cedex





Satilmis Yediren (au centre) président, Patrick Lambert, secrétaire, et Yvette Lambert, trésorière.


La LDH mène actuellement campagne pour la réhabilitation des « fusillés de 14/18 pour l'exemple ».


[1] mailto:ldh.08charleville@gmail.com

URL source: http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/ligue-des-droits-de-lhomme-toujours-a-pied-doeuvre